MFR Éditeur

 

Du temps où j'étais camionneur de métier, je parcourais les États-Unis. En traversant les nombreux états américains, tout spécialement le Wyoming et l'Utah, je pouvais apercevoir des hordes de chevaux galoper librement dans les prairies valonneuses étalées entre les montagnes aux capuchons enneigés. L’idée m'est alors venue d'écrire Mon parcours de cavalier.

L'élément déclencheur fut sans doute lorsque, au nord de la Californie, je pénétrai pour la première fois dans une forêt de séquoias, ces arbres géants de plus de 275 pieds de hauteur et dont certains de ces ancêtres de bois ont plus de 2000 ans d'âge. Ces témoins du passé m'inspirèrent le goût de transmettre le grandiose de l'expérience mystique de la relation avec la plus belle création de Dieu après la femme, soit le cheval.

L'Histoire, c'est aussi des histoires. Je me suis dit et promis que je raconterais les miennes.

Le cheval m'a sûrement beaucoup appris et m'en apprend encore. Il a contribué à retracer en moi le chemin qui explore ma sensibilité et mon enracinement à cette terre.

J'espère que vous aurez autant de plaisir à lire ce recueil d'histoires et d'anecdotes que j'en ai eu à l'écrire.

Aujourd'hui, j'ai mon entreprise, un commerce ambulant dont la vocation est de dynamiser l'univers équestre avec des produits, des services et des conseils. Ma maxime : Prenez contact et découvrez le paradis.

Gérald LeBlanc Cavalier certifié – PNCE odyssee-chevaline.com

 

Tout jeune, je m’aperçois que cette existence-là ne peut me contenter longtemps. Toujours travailler, rien. C’est dur bien des fois.

Avec mes amis, on part voir les bateaux qui passent au Mont-Royal. J’y vais seul de temps en temps me guérir l’âme en me tenant contre les arbres.

 

Un jour, je fus aimé... Je l’ai envoyée au balai! Elle n’a pas compris. Pour moi, je ne veux pas que personne perde l’avenir pour moi. Je ne sais pas ce que l’avenir va me réserver. C’est pour ça que je ne veux pas m’attacher.

 

Un samedi soir, j’ai écouté les nouvelles de l’autre bord. 1940, la guerre… Je veux joindre mes amis qui y sont partis l’année d’avant. Mes parents, eux, m’en veulent que j’aie laissé mon travail pour l’armée…Ils m’ont dit : « Tu es fou. »

 

Un beau jour, c’est Ma Victoire.

 

Face à cet avenir, séchant mes pleurs, je me sens enthousiaste et confiant. Je rends grâce au Seigneur.

 

Native de l’uruguay et immigrante au Canada, Inés Espasandin, l’auteure nous amène À la lisière du bonheur, au monde de son enfance et de son adolescence vu des ses yeux d’enfant. Colorée des traditions familiales entre la paisible rivière de ses jeunes années jusqu’à la mer agitée qui débouche ouvertement à l’océan; là ou elle retrouve la réalisation, de l’autre bord de sa lisière.

 

Une idée, un besoin, une passion et l’écrit vint.

Huit hommes, uniques, venus d’horizons divers, témoignent à cœur ouvert de leurs parcours de vie personnels.

Faits marquants, rencontres déterminantes, choix assumés, chaque existence révèle toute sa richesse.

Les protagonistes de cet ouvrage portent un regard lucide sur la société actuelle, sur leurs rêves et ambitions, leurs regrets et leurs plus beaux souvenirs.

Avec une moyenne d’âge de 80 printemps, la mort se rapproche lentement d’eux, ils en parlent sans crainte et expriment leur pensée profonde sur l’après-vie, sur l’au-delà inconnu.

J’ose espérer que ces récits, ces HISTOIRES D’HOMMES trouveront une résonance significative auprès de vous, lecteurs. Que vous pourrez y puiser force, espoir et sagesse, peut-être même y découvrir des réponses aux mystères existentiels universels.

Et alors, il n’y aura pas d’écrit vain.

Jean-Pierre Frick
Écrivain…

 

Il y a des gens dans mon temps qui m’ont dit : « Charles, tu es allé faire un long voyage.
– Oui. C’est pour apporter la paix dans le monde, après six années qui sont passées… au-dessus de nos têtes. »

Dans quelle galère t’es-tu embarqué, mon Charles?

Devant l’ampleur de la tâche, IL a pris le chemin souvent afin que personne puisse savoir l’ampleur de la peine qui est en lui pour toute la vie.

Il faut aller à d’autres places pour voir d’autres choses meilleures pour moi.

La Seconde Guerre mondiale, ça ne m’a rien donné à moi, mes paroles seulement, mais je me souviens. Et la vérité…

Je m’exprime à toutes les personnes – je, tu, il –, à partir de mes notes rédigées à la sauvette en mission de guerre, et ce que je vous écris, c’est la vérité qui vient de moi, de mon fond du cœur, jeune en ce temps, et vieux dans le moment.

Oui, depuis mon RETOUR À LA VIE CIVILE,
« ma peine est continuellement devant moi »

 

Je remercie Dieu qui m’a donné la chance de rester vivant.
J’ai pensé vous écrire mes mémoires d’un soldat de cœur.

Ça m’est souvent passé dans la tête. Je ne suis pas un grand écrivain, mais je fais mon possible, vous le voyez et constatez. J’ai regardé dans ma tête à moi et dans ma vie pour vous dire des moments où je voyais tout dans ma tête.

C’est très dur pour nos soldats. Je ne peux pas vous donner une seule idée que la guerre a fait beaucoup de dégâts. Il faut aller visiter toutes les places où j’ai été voir.

Ces pensées qui viennent du cœur et toutes les choses qui se sont passées devant moi durant les années dont je garde des souvenirs de jeune soldat de la guerre 1939-1945.

Charles Laforce
Soldat de l’Armée Royale du Canada, corps d’ingénieurs sapeurs, 3e bataillon du 316 - corps de génie, décoré des médailles commémorant le service militaire accompli au cours de la Seconde Guerre mondiale :

1. Étoile de 1939-1945 Bataille de Grande-Bretagne
2. Étoile de l’Atlantique Service – France Allemagne
3. Service volontaire 3 visages pour air – terre – mer
4. Service du Ministère de la Défense du Canada
5. Service des vétérans du Canada